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Wimbledon: Novak Djokovic part favori

Le Serbe Novak Djokovic reste le grand favori du tournoi de Wimbledon. Sur sa route, il pourrait retrouver Stan Wawrinka en demi-finale.

26 juin 2015, 15:35
Novak Djokovic of Serbia walks to the net after defeating Roger Federer of Switzerland, top, in the men's singles final at the All England Lawn Tennis Championships at Wimbledon, London, Sunday July 6, 2014. (AP Photo/Toby Melville, Pool)

Novak Djokovic (no 1) aborde Wimbledon dans la peau du favori. Trois semaines auront-elles cependant suffi au Serbe pour oublier la défaite subie en finale à Roland-Garros face à un stratosphérique Stan Wawrinka (no 4)? Roger Federer (no 2) ou Andy Murray (no 3) espèrent bien que non.

Respectivement titrés pour la huitième fois à Halle et la quatrième au Queen's dimanche dernier, le Bâlois et l'Ecossais devraient logiquement être les principaux contradicteurs du tenant du trophée. Les deux hommes sont d'ailleurs appelés à se retrouver en demi-finale, alors que Novak Djokovic pourrait retrouver Stan Wawrinka à ce stade de la compétition.

Une disette de plus de 1000 jours

Déjà sacré à sept reprises sur le gazon de Church Road, Roger Federer sait que ses espoirs d'y conquérir un huitième titre s'amenuisent chaque année. Il sait également que c'est bel et bien sur herbe que ses chances de soulever un 18e trophée du Grand Chelem sont les plus grandes. Le coup n'était pas passé loin l'an dernier. Il s'était incliné en cinq manches face à Novak Djokovic en finale, se procurant la première balle de break du set décisif.

Le Bâlois aura en tout cas l'occasion de monter en puissance. Il se mesurera au 1er tour (mardi) au Bosnien Damir Dzumhur (ATP 87), qu'il avait dominé en 88' au 3e tour à Roland-Garros il y a un mois. La première tête de série susceptible de se dresser sur sa route est l'Américain Jack Sock (no 31) au 3e tour. Il pourrait ensuite retrouver le gaucher Feliciano Lopez (no 15) en 8e de finale puis Tomas Berdych (no 6), deux joueurs redoutables sur herbe.

Roger Federer n'a plus goûté aux délices d'un triomphe majeur depuis le 8 juillet 2012, date de son succès fêté face à Andy Murray en finale à SW19. Plus de 1000 jours se sont écoulés depuis cette victoire, qui lui avait permis de récupérer la 1re place mondiale pour passer une 286e semaine au sommet de la hiérarchie (il s'est arrêté à 302 semaines). Une éternité pour le meilleur joueur de tous les temps.

Tout est possible pour Stan

Stan Wawrinka a, lui, conquis deux titres majeurs des plus inattendus durant ce laps de temps. Il a fait bien plus que confirmer son sacre de l'Open d'Australie 2014 en s'imposant sur la terre battue de Roland-Garros il y a trois semaines. Avec la manière qui plus est.

Le Vaudois aborde donc ce tournoi en pleine confiance. Alors certes, le gazon n'est pas son terrain de jeu préféré. Mais il sera de plus en plus dangereux au fil des tours, comme ce fut le cas à la Porte d'Auteuil. Et il avait prouvé l'an dernier qu'il était également capable de créer l'exploit à Wimbledon, dominant Roger Federer pendant deux sets en quart de finale avant de céder sur le plan physique.

Stan Wawrinka peut en outre se montrer satisfait à l'issue du tirage au sort. Il retrouvera le finaliste du Geneva Open, Joao Sousa (ATP 45), lundi au 1er tour. Il a remporté les deux duels livrés face au Portugais, qu'il a notamment dominé 6-3 6-4 6-3 l'an dernier à... Wimbledon au 1er tour. Dominic Thiem (no 32), David Goffin (no 16) puis le demi-finaliste de l'édition 2014 Milos Raonic (no 7) pourraient successivement se frotter à lui à partir du 3e tour.

Trois semaines pour digérer

Novak Djokovic (41 succès pour 3 défaites en 2015) demeure donc l'homme à battre, même si son échec parisien a certainement laissé des traces. Sa haine viscérale de la défaite doit cependant lui permettre de rebondir. Le résident monégasque a préféré panser ses plaies à l'abri des regards, renonçant à s'aligner dans un tournoi de préparation.

Nole est coutumier du fait. En 2011 et 2014, années de ses deux sacres londoniens, il avait ainsi déjà abordé Wimbledon sans avoir disputé le moindre match officiel sur gazon. Il avait à chaque fois quitté Paris la tête basse, après des éliminations subies face à Roger Federer (demi-finale 2011) et à Rafael Nadal (finale 2014). Et il n'avait alors que que deux semaines pour "digérer" ses échecs.

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