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Wimbledon: sans sortir le grand jeu, Marion Bartoli bat Sabine Lisicki en finale

Face à l'Allemande Sabine Lisicki, la Française Marion Bartoli a remporté son premier titre du Grand Chelem.

06 juil. 2013, 17:12
Très déterminée, Marion Bartoli a facilement remporté la finale de Wimbledon.

Marion Bartoli (no 15) a nettement dominé Sabine Lisicki (no 23) 6-1 6-4 en finale, sous un beau soleil.

La résidente genevoise est simplement la troisième Française à glaner un trophée du Grand Chelem depuis le début de l'ère Open (1968) après Mary Pierce, victorieuse de l'Open d'Australie 1995 et de Roland-Garros 2000, et Amélie Mauresmo, sacrée en 2006 à Melbourne puis à Londres. La légendaire Suzanne Lenglen est la seule autre Tricolore à avoir triomphé sur le gazon londonien, à six reprises (1919-1923 et 1925).

Lisicki craque

Première joueuse de l'ère Open à s'imposer à Church Road sans avoir battu l'une des 10 premières têtes de série, Marion Bartoli n'a pas eu besoin de sortir le grand jeu samedi. Présente pour la première fois en finale de Grand Chelem, Sabine Lisicki a vécu un véritable cauchemar, accumulant les fautes directes (25). Elle fondait même en larmes sur le court central pendant le cinquième jeu de la deuxième manche, puis au changement de côté qui suivait.

L'Allemande de 23 ans ne sortait la tête de l'eau que lorsqu'elle se retrouvait menée 1-5. Elle effaçait alors trois balles de match sur son engagement, et recollait même à 4-5 en profitant aussi d'une petite baisse de régime de son adversaire. Marion Bartoli retrouvait cependant son calme au moment de servir pour la deuxième fois pour le titre, et concluait la partie sur un jeu "blanc" en claquant un ace sur le dernier point.

Un rêve d'enfant

"Honnêtement, je ne parviens pas encore à réaliser. Je rêvais de ce tournoi quand j'étais une enfant", relevait Marion Bartoli, dont le père était présent dans les tribunes pour la première fois de la quinzaine, lors de la cérémonie de remise des trophées. "Je suis sûre que tu te retrouveras à nouveau dans cette situation", lançait ensuite à son adversaire malheureuse la future no 7 mondiale, qui avait connu la défaite en 2007 à Wimbledon pour sa seule précédente finale majeure.

Ce sacre inattendu survient alors que Marion Bartoli avait connu un début de saison bien difficile sur le plan personnel. Elle se séparait une première fois de son entraîneur de père Walter après l'Open d'Australie, puis renouait avec lui deux mois plus tard avant de reprendre ses distances à l'issue d'un Roland-Garros manqué. La contreuse du Puy-en-Velay travaille depuis quelques semaines avec le sparring-partner Thomas Drouet, devenu célèbre pour avoir été agressé lors d'un entraînement par le père et entraîneur de l'Australien Bernard Tomic.

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