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1er Août: Johann Schneider-Ammann contre la peur et le repli

Le ministre de l'économie, Johann Schneider-Ammann, a mis en garde les Suisses contre le repli et la peur lors de son discours du 1er Août.

31 juil. 2014, 19:30
Pour Johann Schneider-Ammann, appartient au cercle des "pays les plus innovants depuis des années".

La peur est mauvaise conseillère et le repli sur soi n'apporte pas la prospérité: Johann Schneider-Ammann a mis en garde les Suisses lors de son discours de la Fête nationale. Mais le ministre de l'économie a aussi rassuré: la Confédération dispose d'atouts solides pour prolonger son histoire à succès, notamment sa capacité d'innovation, a-t-il dit à Rorschach (SG).

Cette qualité est due à l'un des "meilleurs systèmes de formation au monde". Avec pour corollaire une "recherche scientifique de pointe". Conséquence: la Suisse appartient au cercle des "pays les plus innovants depuis des années", a relevé jeudi le libéral-radical bernois, selon la version écrite de son discours.

Cette économie performante, à laquelle s'ajoute un partenariat social qui fonctionne, "nous gratifie d'un taux de chômage inférieur à trois pour cent, le plus bas depuis longtemps", a ajouté le ministre de la formation et de la recherche. Une situation favorable qui devrait durer, au vu des prévisions qui tablent sur une croissance de quelque deux pour cent pour cette année.

"Nos concurrents ne dorment pas"

Mais cette réussite n'est possible que si la Suisse accepte l'évolution du monde qui l'entoure. S'immobiliser n'apporte rien, car "nos concurrents ne dorment pas". Il s'agit de continuer à soigner les collaborations importantes, comme celle avec l'Union européenne dans le domaine scientifique.

Dans cette optique, le résultat de la votation populaire du 9 février ne manque pas d'inquiéter Johann Schneider-Ammann. Pour le conseiller fédéral libéral-radical, les conséquences d'une rupture de ce partenariat seraient graves pour toute l'économie et le monde scientifique suisse.

Pas question toutefois de fouler aux pieds la volonté du peuple qui a souhaité la réintroduction des contingents en matière d'immigration. Cette décision doit être appliquée le plus fidèlement possible, a souligné le Bernois Même si, selon lui, les contingents ne satisfont pas aux besoins globaux de l'économie, et donc à ceux d'un taux d'emploi le plus élevé possible.

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