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26 djihadistes interdits d'entrée en Suisse depuis janvier

La Suisse a interdit l'entrée sur son territoire à 26 djihadistes depuis le début de l'année. En 2015, ils étaient 17. Mais, ce sont 100 personnes au total, parmi lesquels des hooligans et des extrémistes de droite également, qui n'ont pas pu traverser la frontière.

20 nov. 2016, 15:46
Au total, la police fédérale a interdit à 100 personnes d'entrer sur le territoire suisse.

Fedpol a prononcé 26 interdictions d'entrée en Suisse contre des djihadistes depuis le début de l'année. Ils étaient 17 sur toute l'année 2015. Au total, 100 personnes, hooligans comme extrémistes de droite, étaient concernées par cette restriction à la fin octobre.

Le nombre d'interdictions d'entrée en Suisse a été multiplié par trois en 2016. Ces chiffres ont été confirmés par une porte-parole de la police fédérale, qui revenait sur un article du dominical Zentralschweiz am Sonntag.

Concernant les voyageurs du djihad, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) recense aujourd'hui 78 personnes parties de Suisse depuis 2001, soit une personne de plus qu'en octobre. Sur ce nombre, 29 sont suisses et 17 ont une double nationalité, indique le SRC sur son site.

Hooligans et néonazis également concernés

Mais les cas de djihadistes ne sont pas seuls en cause dans les interdictions d'entrées. Elles sont prononcées contre des personnes qui représentent une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse. Sont notamment concernés des hooligans, des néonazis ou des prédicateurs véhiculant un message de haine.

Selon la loi fédérale sur les étrangers, ces interdictions peuvent être de quelques jours, plusieurs années ou même illimitées. La sécurité intérieure et extérieure est dite menacée en cas de terrorisme, d'extrémisme violent ou par exemple de criminalité organisée.

Fedpol a récemment signifié une interdiction d'entrée au chanteur du groupe allemand d'extrême-droite "Flak". Ce dernier a tout de même réussi à se rendre à Kaltbrunn (SG) où se tenait une réunion du Parti national suisse le 22 octobre. La police l'a repéré et raccompagné à la frontière.

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