Vingt-neuf nouvelles substances de synthèse, ainsi que deux groupes de substances supplémentaires figurent depuis le 1er décembre au tableau des stupéfiants, a indiqué mardi Swissmedic. On y trouve notamment des analogues chimiques de composés naturels comme la mescaline et les tryptamines.
Ces nouvelles drogues de synthèse étaient jusqu'ici vendues en toute légalité sur Internet comme sels de bain, engrais pour plantes ou produits chimiques destinés à la recherche, précise l'Institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic) dans un communiqué.
La liste est régulièrement actualisée et aujourd'hui, eu égard à ce nouvel ajout, plus de 150 de ces substances sont interdites en Suisse. Y figurent ainsi de proches parents des amphétamines, ainsi que des hallucinogènes synthétiques analogues de la mescaline contenue dans certains cactus sud-américains. A noter que certains de ces produits ont été créés dès les années 1960 et simplement remis au goût du jour via Internet par la communauté des psychonautes.
S'agissant des entreprises et des laboratoires qui utilisent les substances concernées au quotidien, la loi prévoit la possibilité de demander une autorisation spéciale, qui est accordée au cas par cas.