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41 cas d'extrémisme signalés dans l'armée suisse

Les cas d'extrémismes constatés dans l'armée suisse sont stables. En 2018, 41 ont été répertoriés. Plus de 2/3 concernent des soupçons d'extrémisme de droite, le reste, des motifs djihadistes. Les cadres et collaborateurs du DDPS sont formés pour y répondre.

29 avr. 2019, 12:10
Les cas d'extrémismes sont stables dans l'armée suisse (illustration).

En 2018, 41 cas d'extrémisme ont été signalés à l'armée. Ce chiffre se situe dans la moyenne des cinq dernières années. Les présomptions d'extrémisme de droite ont représenté 70% des cas.

Les signalements pour motifs djihadistes ont concerné quant à eux 27% des cas, indique lundi le Département fédéral de la défense (DDPS) dans un communiqué. Avec seulement un cas, l'extrémisme de gauche demeure quant à lui marginal. Contrairement aux années précédentes, aucun extrémisme ethno-nationaliste n'a été enregistré.

 

 

Mesures préventives contre 5 militaires

Les cas signalés concernaient des individus isolés. Aucun acte de violence ni aucun événement susceptible de compromettre la sécurité n'a été répertorié, précise encore le DDPS qui met en avant sa stratégie de tolérance zéro. La prévention y tient une place importante. Près de 1000 cadres et collaborateurs ont ainsi dû suivre une séance de sensibilisation ou de formation.

Cinq militaires ont également fait l'objet de mesures préventives. Ces dernières vont de l'ouverture d'une procédure de contrôle de sécurité à la reprise préventive de l'arme, en passant par la suspension de toute convocation.

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