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Accident d'avion: une aile de l'appareil suisse retrouvée dans un champ

Une partie de l'aile de l'avion suisse qui s'est écrasé vendredi soir à Solemont(Doubs), faisant quatre victimes de nationalité suisse, a été retrouvée dans un champ.

27 août 2012, 14:00
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Une aile ou une partie de l'aile de l'avion suisse qui s'est écrasé vendredi soir à Solemont (Doubs), tuant le pilote et ses trois passagers, a été retrouvée dans un champ à deux kilomètres de l'épave, a-t-on appris auprès du parquet de Montbéliard. Le Pilatus PC-12 avait décollé d'Anvers et se dirigeait vers Saanen (BE).

"Il s'agit d'une aile ou d'un morceau d'aile de belle taille", a indiqué le vice-procureur, Lionel Pascal. "C'est un élément important. Quant à savoir s'il est déterminant, il trop tôt pour l'affirmer", a-t-il ajouté.

La perte d'un élément essentiel à la navigation pourrait orienter l'enquête vers une défaillance technique alors que des témoignages avaient évoqué un impact de foudre sur l'avion. "Ce que m'ont indiqué les experts, c'est que la foudre n'a jamais fait tomber un avion", a précisé Lionel Pascal.

Les quatre victimes sont de nationalité suisse, tout comme le propriétaire et l'affréteur de l'appareil, Air Sarina, basé à Saanen.

Selon le plan de vol, les trois passagers seraient un hôtelier de 51 ans, un architecte de 36 ans et une femme âgée de vingt ans. Les analyses ADN doivent confirmer leurs identités, ce qui pourrait prendre plusieurs semaines, a indiqué dimanche le lieutenant-colonel de gendarmerie Dominique Fraysse.

Sous le contrôle de Skyguide

Au moment de l'accident, le Pilatus venait de passer sous le contrôle de Skyguide, la société de contrôle aérien suisse.

L'enquête sur les causes de l'accident a été confiée à la gendarmerie de Franche-Comté, assistée par la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens.

Le Pilatus PC-12, un avion utilisé pour des vols d'affaires qui peut emporter neuf passagers, n'est pas tenu d'être équipé d'un enregistreur de vol et celui-ci n'en comportait pas. L'enquête "sera de très longue haleine", a averti dimanche M. Fraysse.


 
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