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Accord-cadre avec l'UE: les partis suisses campent sur leur position après la rencontre avec le Conseil fédéral

Il n'y avait pas grand-chose à attendre de la rencontre, ce lundi, à Berne, entre les représentants des principaux partis politiques suisses et le gouvernement fédéral. Tout le monde a campé sur ses positions et personne n'a fait de déclaration "fracassante".

11 mars 2019, 17:31
Ce qui s'est dit derrière ces portes ce lundi n'a pas franchement fait avancer le dossier de l'accord-cadre.

Des représentants de tous les partis au Parlement ont rencontré trois membres du Conseil fédéral à Berne lundi pour discuter de l'accord-cadre institutionnel avec l'Union européenne (UE). A l'issue de la rencontre, les fronts ne semblaient pas avoir bougé.

Le président de la Confédération Maurer et les conseillers fédéraux Ignazio Cassis, du Département des affaires étrangères, et Guy Parmelin, chef du Département de l'économie, de la formation et de la recherche, ont participé à la réunion.

La "consultation" des chefs de parti a été une belle conversation, a dit Regula Rytz, la présidente des Verts sur Twitter. "Malheureusement, elle a confirmé que le Conseil fédéral n'avait pas de stratégie pour l'une des affaires les plus importantes de la législature."

 

 

Les Vert'libéraux ont aussi fustigé l'attitude du Conseil fédéral: "Le gouvernement manque de leadership. Au lieu de faire preuve de fermeté, il mène une consultation non contraignante, alors que rien ne se passe au niveau institutionnel."

Un "échange d'opinions"

"Je ne pense pas que l'idée était de produire des résultats aujourd'hui, a dit Beat Walti, président du groupe PLR au Parlement, après la rencontre. C'était plutôt un échange d'opinions et de positions."

"Le Conseil fédéral nous a expliqué son point de vue et tous les partis ont fait la même chose. Aucun parti n'a fait de déclaration fracassante", selon le Zurichois.

"On a posé des questions et remis notre liste, a poursuivi Roger Nordmann, président du groupe socialiste au Parlement. On attend les réponses."

Un accord "mort"

Selon Albert Rösti, le président de l'UDC, "le Conseil fédéral est plus proche du non que du oui. Pour moi, cet accord est mort, mais on verra après les élections fédérales, a-t-il souri. Actuellement seuls le PLR et les Vert'libéraux y sont favorables, a-t-il encore résumé.

Le président de l'UDC a trouvé intéressant d'entendre les autres partis critiquer l'accord-institutionnel. "Le peuple suisse n'a plus rien à dire. La Suisse perd sa souveraineté s'il faut reprendre automatiquement le droit européen."

La prochaine rencontre devrait avoir lieu mercredi entre les partenaires sociaux et le Conseil fédéral.

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