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Adieu Dimitri, poète du rire aux larmes

Pour une fois, il n’est pas drôle. Le Tessinois s’est éteint mardi à la suite d’un malaise.

20 juil. 2016, 23:06
/ Màj. le 21 juil. 2016 à 00:01
ARCHIV --- ZUM TOD VON CLOWN DIMITRI STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG --- Der Schweizer Clown Dimitri, aufgenommen am Donnerstag, 20. November 2003, im Theater am Hechtplatz, spielt noch bis zum 21. Dezember 2003 sein Stueck "Ritratto". In Zusammenarbeit mit dem italienischen Regisseur und Commedia dell'Arte Spezialisten Alessandro Marchetti entstand dieses bunte, phantasievolle, theatergeschichtliche Portrait, in dem Dimitri alle Register seines vielseitigen, poetischen, clownesken und mimischen Koennens zieht. (KEYSTONE/Eddy Risch) SCHWEIZ OBIT DIMITRI

Thierry Raboud

Il avait tout appris, mais il savait se taire mieux que personne. Et son silence était une joie. Mardi soir, c’est sûrement de rire que Dimitri est mort, alors que tous les poètes, rêveurs et saltimbanques pleurent la disparition à 80 ans de ce grand clown, de cet immense mime. Son sourire de commedia dell’arte, prêt à toiser le monde dans toute sa largeur, restera l’un des plus expressifs et sincères que la Suisse ait connu. C’est dire si l’on pensait ne jamais voir le dernier masque se poser sur ce visage à l’immortelle drôlerie, prenant tout le monde par surprise comme une mauvaise arlequinade.

«Je suis ému et sans voix», tente de répondre Pierre Miserez lorsqu’on lui apprend la nouvelle hier. Le comédien, humoriste et clown lui aussi, était un ami de Dimitri à qui il vouait une grande admiration. «C’est mon maître qui s’en va....

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