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Affaire Crypto: retard craint pour l’enquête à cause du coronavirus

Alors que l’affaire Crypto révélée début février a fait l’effet d’une bombe, le coronavirus a empêché de tenir certaines auditions avec des personnes âgées à risque, potentiellement impliquées.

29 avr. 2020, 00:01
/ Màj. le 29 avr. 2020 à 07:10
L'affaire Crypto a pris du retard à cause de la crise sanitaire.

Des dizaines d’Etats espionnés. Depuis 1945 environ, et jusqu’en 2018. A la manœuvre: CIA avant tout, mais aussi Renseignement ouest-allemand. Pour les aider: des technologies produites dans le canton de Zoug par la société Crypto AG (qui n’existe plus), et peut-être même des complicités au sein du Conseil fédéral et de l’administration fédérale. Révélée début février, l’affaire «Crypto» a fait l’effet d’une bombe. Le Conseil fédéral a dû s’en saisir. Puis, la haute surveillance du Parlement, la Délégation des commissions de gestion, a repris et centralisé l’enquête.

Le sujet était bien parti pour rythmer l’actualité, mais l’épidémie de coronavirus l’a repoussé à l’arrière-plan de l’attention. Et elle pourrait même le repousser au sens propre, autrement dit dans le temps: selon nos informations, les auditions n’ont pas pu être menées à la cadence souhaitée, situation sanitaire oblige. En effet, les événements remontant en partie au siècle passé, plusieurs acteurs présumés...

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