L'enquête pénale contre un procureur zurichois dans le cadre de l'affaire Hildebrand a été classée. Le magistrat était visé par une plainte du député cantonal UDC Claudio Schmid qui l'accusait de contrainte. Des soupçons qui n'ont pas été avérés, selon le Ministère public zurichois.
Claudio Schmid, visé pour avoir participé à la transmission de données bancaires volées de l'ancien président de la Banque nationale suisse Philipp Hildebrand, avait accusé le procureur de l'avoir contraint à signer une ordonnance pénale et donc d'accepter une condamnation. Le magistrat aurait menacé le député d'une peine plus sévère et de tapage médiatique s'il refusait de signer.
Selon les services du procureur général, le devoir d'équité et d'information oblige les procureurs à présenter aux prévenus les conséquences de leurs agissements. De tels avertissements ne peuvent pas être considérés comme contrainte ni abus de pouvoir, a expliqué lundi à l'ats une porte-parole revenant sur une information de la "NZZ am Sonntag".