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Affaire Rocchi: Ministère public neuchâtelois critiqué par les rédacteurs en chef

Pour la Conférence des rédacteurs en chef, les accusations lancées par le Ministère public neuchâtelois contre le journaliste du quotidien "Le Matin" portent sur des délits de peu de gravité, dans l'affaire Rocchi.

28 août 2013, 14:42
Remise du prix Jean Dumur au journaliste du Matin Ludovic Rocchi pour sa couverture de l'"affaire Hainard". Ludovic Rocchi recoit le prix des mains de Gilles Pache, membre du jury du Prix Dumur a Lausanne, ce vendredi, 17 novembre 2010. (LE MATIN/Laurent Crottet) *** NO SALES, DARF NUR MIT VOLLSTAENDIGER QUELLENANGABE VERWENDET WERDEN ***

La Conférence des rédactrices et rédacteurs en chef dénonce à son tour l'attitude du Ministère public neuchâtelois dans l'affaire Ludovic Rocchi. Elle estime que les accusations lancées contre le journaliste du quotidien "Le Matin" portent sur des délits de relativement peu de gravité.

Le domicile conjugal de Ludovic Rocchi avait été l'objet d'une perquisition le 13 août à la suite d'une plainte pour diffamation, calomnie et instigation de violation du secret de fonction déposée par le directeur de l’institut de l’entreprise de la faculté des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel. En cause, des articles de Ludovic Rocchi accusant ce professeur de plagiat.

Pour la Conférence des rédactrices et rédacteurs en chef, les délits reprochés au journaliste ne justifient aucunement un traitement comme avec un dangereux criminel. L'association met aussi en garde contre une criminalisation des journalistes.

Scellés des documents

Sur le plan de la procédure pénale, le Tribunal des mesures de contraintes de La Chaux-de-Fonds n'avait pas encore été saisi mercredi d'une demande du Ministère public pour une levée des scellés des documents du journaliste. Le parquet régional dispose de 20 jours depuis la date de la perquisition pour déposer une requête, a précisé le Tribunal des mesures de contraintes.

Cet organe du pouvoir judiciaire a ensuite un délai d'un mois pour rendre sa décision. Le parquet régional de La Chaux-de-Fonds a peut-être pu instruire le dossier sans avoir besoin de demander la levée des scellés des documents saisis. Le procureur en charge de l'affaire Nicolas Aubert n'était pas joignable mercredi.

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