Son acronyme n’est certes pas très parlant. Mais la RPC («rétribution à prix coûtant») constitue l’un des principaux enjeux de la prochaine – soit le dimanche 21 mai – votation populaire sur la Stratégie énergétique 2050. Prélevée sur le courant électrique afin de soutenir les énergies renouvelables, cette taxe passerait, en cas de oui, de 1,5 à 2,3 centimes par kilowattheure.
Entretien entre l’opposant Philippe Cordonier, responsable pour la Suisse romande de Swissmem, organisation de l’industrie des machines, et le partisan Dominique Martin, responsable des affaires publiques à l’Association des entreprises électriques suisses.
Philippe Cordonier, la RPC fausse certes les prix du marché, mais elle est limitée dans le temps (fin 2022). Un moindre mal?
P. C.: C’est vrai que cela paraît a priori intéressant. Mais l’industrie suisse des machines vit des heures très difficiles depuis deux ans à cause du franc fort. Dans ce contexte, la RPC est une...