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Agriculture: les dégâts causés par les punaises diaboliques ont doublé en un an

Les dégâts causés par les punaises diaboliques sur les cultures fruitières suisses ont doublé en un an. Les poiriers sont les plus touchés.

25 sept. 2019, 15:19
Les punaises diaboliques sont surveillées sur tout le territoire national depuis 2018. (illustration)

Les punaises diaboliques commettent de plus en plus de dommages en Suisse. Alors que le taux de dégâts s’élevait à 10% en 2018, il atteint au minimum 20% cette année. Les cultures de poiriers sont les plus touchées.

Les punaises diaboliques sont surveillées sur tout le territoire national depuis 2018, a indiqué Fruit-Union Suisse dans un communiqué mercredi. Les cantons de Lucerne, de Zoug et de Zurich sont particulièrement touchés par ces insectes arrivés en Suisse en 2014 via l’importation de marchandises. «Vaud et Valais connaissent aussi des dégâts, dans une moindre mesure», précise Hubert Zufferey, responsable production de Fruit-Union Suisse.

 

 

Pour tenter de remédier au problème, la task force Protection phytosanitaire de la Fruit-Union Suisse et le groupe de travail des producteurs de fruits de Suisse centrale ont rencontré les offices fédéraux de l’environnement et de l’agriculture mardi.

Lors de cette réunion, les différents interlocuteurs ont visité une culture à Hünenberg (ZG) afin de se rendre compte de l’ampleur des dégâts et des dommages économiques. Une stratégie commune sera arrêtée lors d’une prochaine rencontre en octobre 2019.

Deux éléments de lutte sont évoqués dans le communiqué, mais avec des réserves. D’un côté, l’utilisation d’insecticides est très difficile car les punaises diaboliques migrent des bâtiments aux cultures en avril déjà. De l’autre, la guêpe samouraï d’Asie est un ennemi naturel de ces punaises en Chine mais elle est elle-même aussi une espèce invasive en Suisse.

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