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Agrochimie: Syngenta appelé à bannir ses pesticides "les plus toxiques"

L'organisation indépendante Public Eye a transmis au géant de l'agrochimie Syngenta, à Bâle, une pétition signée par 38'000 personnes pour lui demander de retirer du marché ses pesticides "les plus toxiques". Syngenta a répondu que la solution n'est pas "réaliste".

22 août 2019, 18:15
La pétition vise notamment les produits comme le paraquat et l'atrazine qui sont déjà interdits en Suisse mais encore vendus dans de nombreux pays.

L’organisation indépendante Public Eye a remis jeudi à Bâle une pétition munie de 38’000 signatures à Syngenta pour demander au géant de l’agrochimie de renoncer aux pesticides «extrêmement dangereux». La firme se défend.

La pétition réclame que Syngenta retire du marché ses pesticides «les plus toxiques, qui menacent des millions de personnes dans les pays en développement et émergents». Dans le viseur, notamment: le glyphosate, le paraquat ou encore l’atrazine. Ces deux derniers produits ont été interdits en Suisse, mais sont encore vendus dans de nombreux pays, critique Public Eye.

 

 

«La campagne politique de Public Eye n’apporte pas de solutions réalistes», a réagi Syngenta par communiqué. «Nos produits font la même chose pour les plantes que les médicaments pour les gens. Ils les aident à rester en bonne santé.» Le groupe assure par ailleurs que ses produits sont parmi les plus réglementés du monde et qu’il prend ses responsabilités au sérieux.

 

 

Cette pétition est déposée alors que deux initiatives populaires anti-pesticides passeront prochainement devant le peuple. Les signatures ont été récoltées depuis mi-avril, a indiqué à Keystone-ATS Géraldine Viret, porte-parole de Public Eye. Elles ont en grande partie été récoltées en ligne via une plateforme créée par l’organisation, mais aussi dans la rue sur des stands.

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