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Alcoolémie: les pilotes de bateaux devront aussi souffler dans le ballon

Il n'y a pas que les automobilistes qui doivent se soumettre à l'éthylomètre. Même si le trafic est moins dense sur les lacs, les capitaines des bateaux privés ne doivent pas être alcoolisés. De plus les pilotes de plus de 75 ans devront passer un examen d'aptitudes tous les deux ans.

08 mars 2017, 09:51
La police pourra contrôler l'état d'ébriété des pilotes de bateaux.

Les capitaines de bateaux de plaisance devront eux aussi "souffler dans le ballon". Le Conseil des Etats a mis sous toit mercredi la révision de la loi sur la navigation intérieure.

Le projet du Conseil fédéral veut soumettre les pilotes de bateaux à l'éthylomètre comme les automobilistes. Ces alcootests permettront de diminuer les prises de sang, plus chères et laborieuses.

Contrôle de sécurité

Un autre point fort de la révision de loi est le contrôle de sécurité dans le domaine de la navigation commerciale de passagers et de marchandises. Jusqu'ici, les bateaux étaient testés de manière complète avant d'obtenir une autorisation.

Désormais, le contrôle sera concentré sur les domaines qui recèlent des risques spéciaux. Les secteurs des chemins de fer et des installations de transport à câbles ont déjà une pratique similaire.

Le Conseil des Etats a tacitement éliminé mercredi la dernière divergence qui concernait les conditions d'octroi du permis de conduire pour bateaux. Le permis sera délivré si le candidat a les aptitudes et les qualifications pour conduire.

Des examens dès 75 ans

Les personnes de plus de 75 ans titulaires d'un permis de conduire des bateaux devront se présenter tous les deux ans à un examen d'aptitude auprès d'un médecin. L'examen interviendra cinq ans plus tard que ne le prévoyait le Conseil fédéral dans son projet.

La révision ne concerne pas les "bateaux non dangereux" comme les petits canots pneumatiques et les bateaux de plage, pour lesquels le Conseil fédéral a souhaité accorder une exception.

Le Parlement a exclu du projet une base légale analogue à celle du trafic routier pour la mise en place de registres centraux des bateaux, de leurs détenteurs et de leurs autorisations de conduire. S'ils souhaitent une telle base, les cantons pourront signer des concordats.

 

 

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