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Apprentissage des langues à l'Ecole de commerce: une cohésion nationale à préserver

L’anglais pourrait supplanter la deuxième langue nationale chez les futurs employés de commerce. Mais le nouveau plan d’étude a dû être repoussé, tant les réactions sont vives.

28 juin 2021, 00:01 / Màj. le 28 juin 2021 à 07:27
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Mettre à jour une formation dont les fondements ont près de vingt ans n’est pas aisé. Baptisé «Employé-e-s de commerce 2022», le nouveau plan d’études de ce métier ultra-prisé par les jeunes a dû être reporté d’un an tant les réactions suscitées sont vives, notamment du côté des banques, des compagnies d’assurances et des enseignants.

Un des points litigieux est ultrasensible: l’obligation d’apprendre désormais une langue étrangère et non plus nationale. Selon le Tages-Anzeiger, Guy Parmelin lui-même, patron du Département de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR), est intervenu pour proposer une nouvelle mouture plus en accord avec la cohésion nationale. Le résultat de la nouvelle consultation engagée sera donné cette semaine.

Il est paradoxal de considérer les langues nationales comme des langues étrangères alors que seul l’anglais en est une.
Elisabeth Baume-Schneider, conseillère aux Etats (ps, JU)

Auteure du premier projet controversé, la Conférence...

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