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Après la Thurgovie, Zoug envisage la suppression du français à l'école primaire

Le canton de Zoug projette de supprimer l'enseignement du français à l'école primaire. Une motion qui aura de la peine à passer, car une majorité du parlement y est opposé.

31 août 2017, 10:02
Dans le canton de Zoug, comme dans la majorité des cantons alémaniques, le français est enseigné dès la 5e année primaire. L'anglais est enseigné dès la 3e année.

Après la Thurgovie, le canton de Zoug va à son tour plancher sur la possibilité de supprimer l'enseignement du français à l'école primaire. Le législatif a chargé l'exécutif de lui soumettre un projet en ce sens, même si une majorité de députés s'y est opposée.

A Zoug, le rejet d'une motion nécessite la majorité des deux tiers. Les 40 députés qui l'ont refusée n'ont donc pas suffi face aux 34 représentants de l'UDC et du PLR qui ont soutenu le texte. Cette répartition des forces montre toutefois que le projet aura de la peine à passer, lorsque le Conseil d'Etat zougois le soumettra au parlement.

"Oui" pour en débattre

Quelques députés du PDC et du PS ont certes voté "oui" à la motion. Ces derniers soutiennent toutefois souvent les motions en tous genres par principe, afin que le sujet soit débattu de manière approfondie. Leur vote ne témoigne en rien d'un soutien de leur part à la suppression de l'enseignement du français à l'école primaire.

Une majorité de socialistes, de Verts ainsi que de nombreux libéraux-radicaux, démocrates-chrétiens et Vert'libéraux ont rejeté la motion. Le gouvernement zougois a désormais un an pour présenter au Grand Conseil un projet. Le législatif en débattra alors à nouveau et se prononcera définitivement sur la question.

Marche arrière en Thurgovie

Dans le canton de Zoug, comme dans la majorité des cantons alémaniques, le français est enseigné dès la 5e année primaire. L'anglais est enseigné dès la 3e année.

En 2014, le parlement thurgovien a soutenu une motion du même type, convaincu que l'enseignement du français à l'école primaire surchargeait les élèves. Il y a près de trois mois, il a finalement renoncé de justesse à la modification de la loi scolaire que lui soumettait le gouvernement et ce, après l'avoir d'abord soutenue en première lecture.

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