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Après le non, les deux Bâle tendent tout de même à collaborer davantage

La fusion entre Bâle-Ville et Bâle-Campagne ne se fera pas. Mais les deux demi-cantons semblent toutefois vouloir approfondir leurs relations.

28 sept. 2014, 15:31
Le projet de fusion entre les deux Bâles enterré par la Campagne

Au défaut de fusionner, les deux Bâle veulent approfondir leurs relations. C'est ce que les exécutifs respectifs ont fait savoir après l'échec du projet de fusion dimanche dans les urnes. Bâle-Campagne a enterré le projet avec 68,33% de non. Bâle-Ville a dit oui par 54,9%.

Avec son non, Bâle-Campagne revendique son autonomie, a constaté son exécutif dans une prise de position à l'issue du scrutin. Ce résultat renforce la cohésion interne du canton, selon lui.

Maintenant, le gouvernement souhaite renforcer son partenariat avec Bâle-Ville. Il propose de fixer des stratégies et des buts supra-régionaux dans plusieurs domaines.

Le président du Conseil d'Etat de Bâle-Ville Guy Morin est lui aussi d'avis que le moment est venu de lancer des projets communs. Il a en outre applaudi le oui des citoyens de Bâle-Ville, même si celui-ci a été moins net que les 66,5% de 1969, date de la dernière tentative de fusion. "Lorsque la mariée tourne si clairement le dos, le mari n'est pas heureux", a-t-il commenté.

La campagne a mis en route un processus pour une meilleure collaboration des cantons, constate la conseillère nationale Elisabeth Schneider-Schneiter (PDC/BL), membre du comité d'initiative pour la fusion.

Le comité anti-fusion "Pro Baselbiet" s'est lui dit "heureux et reconnaissant" du résultat. Ce dernier a souligné l'aspect émotionnel du scrutin.


 
 

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