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Armée: les avions de chasse effectueront la police du ciel en dehors des heures de bureau

L'armée va renforcer sa mission de police du ciel. Les jets quadrilleront le ciel 7 jours sur 7. Dès 2021, ces derniers patrouilleront 24h sur 24 toute l'année.

27 mars 2017, 15:49
Les jets sont rattachés à Payerne (VD)

Depuis le début de l'année, les Forces aériennes suisses assurent la police aérienne 7 jours sur 7 de 8h00 à 18h00. L'objectif d'une surveillance 24h/24 suit son cours. Démonstration lundi à Payerne, le port d'attache de cette mission.

Deux Hornets se préparent dans leur hangar respectif: peu de personnel au sol, ultimes contrôles électroniques. Un calme étonnant règne autour des avions alors que les standards internationaux donnent 15 minutes pour décoller après une alerte. Au décollage, l'air vibre et le bruit est assourdissant.

La police aérienne est aujourd'hui opérationnelle durant les heures où le trafic est le plus dense. La plupart des alarmes qu'elle reçoit proviennent des capteurs radar de l'armée suisse, tandis que Skyguide lui en fournit 3 à 4 par mois et les forces aériennes voisines environ 3 à 4 par année, légèrement plus durant le WEF, explique le divisionnaire Claude Meier.

Les F/A-18, toujours armés au moment des opérations, n'ont pas seulement pour mission d'intercepter des intrus dans l'espace aérien helvétique. Ils interviennent aussi pour des appareils en détresse, comme ce fut le cas en février dernier pour un avion civil qui avait signalé un problème de train d'atterrissage.

Surveillance 24h/24 dès 2021

Les jets sont rattachés à Payerne, mais peuvent compter sur les sites d'Emmen (LU) et de Meiringen (BE). Des aérodromes de dégagements ont été prévus à Zurich, Saint Dizier (F), Orange (F) et Luxeuil (F). Des négociations sont en cours avec l'aéroport de Genève, a précisé le responsable de la supervision de la Police aérienne 24 (PA24).

Dès 2019, les avions seront prêts à intervenir 365 jours par an de 6h00 à 22h00, et dès 2021, 24 heures sur 24. Cet échelonnement est principalement dû au temps nécessaire à former le personnel. Pour la réalisation de l'ensemble du projet, une centaine de personnes doivent être engagées.

Une fois entièrement opérationnelle, la police aérienne n'entraînera pas de mouvements supplémentaires au-dessus de la Broye. Sinon des interventions ponctuelles la nuit ou le dimanche, rassure le militaire.

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