La situation de l'extrémisme dans l'armée suisse est restée "globalement stable" en 2019 par rapport aux années précédentes. Les cas signalés sont avant tout isolés et aucun événement susceptible de compromettre la sécurité n’a été relevé, indique lundi le Département fédéral de la défense (DDPS).
La centrale d’annonce et de conseil en matière d’extrémisme dans l’armée, créée en 2002, a traité l'an dernier 55 annonces et demandes de conseil. La grande majorité, 85%, concernait l’extrémisme de droite présumé, là aussi sans grand changement.
En revanche le net recul des cas de présomption d’extrémisme pour motifs djihadistes, amorcé en 2017, s'est confirmé, constate le DDPS dans un communiqué. Il s’agissait essentiellement de cas isolés de radicalisation potentielle ou d’activités extrémistes dans la vie civile.
Les cadres formés pour détecter les cas
Le rapport annuel de la Centrale d'annonce et de conseil relève qu'aucun acte de violence ni événement susceptible de compromettre la sécurité n’a été constaté en 2019. Et de préciser que l’armée continue d’appliquer de manière conséquente les prescriptions légales en vigueur ainsi que la stratégie de tolérance zéro.
A ce titre, les cadres de la troupe sont sensibilisés et formés pour détecter et gérer ce genre de cas. Leur instruction a même été renforcée ces dernières années.