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Asile: une pétition demande que 200 enfants réfugiés soient admis en Suisse

200 réfugiés enfants. C’est le nombre que la Suisse devrait accueillir, selon la pétition déposée par trois citoyens. Ces derniers estiment que le gouvernement n’en fait pas assez, compte tenu des conditions inhumaines des camps dans lesquels vivent ces mineurs en Grèce.

27 janv. 2020, 12:44
Les enfants vivent dans des conditions inhumaines.

L’annonce faite par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter d’admettre des enfants réfugiés en provenance de Grèce, qui ont de la famille en Suisse, ne suffit pas pour trois particuliers. Ils demandent que 200 mineurs non accompagnés soient admis.

Le Conseil fédéral devrait permettre à ces enfants de venir en Suisse et de suivre la procédure d’asile, demandent Katarina Socha, Jacqueline Schmid et Marco Piffaretti dans un communiqué publié lundi. Un engagement humanitaire de la Suisse est urgent, soulignent-ils dans une pétition lancée samedi.

En 2019, près de deux fois plus de réfugiés sont arrivés sur les îles grecques que l’année précédente, soulignent les pétitionnaires. La situation à Lesbos s’est encore aggravée avec environ 1500 réfugiés mineurs non accompagnés qui vivent seuls dans le camp de Moria: «les conditions y sont inhumaines.»

 

À la demande de la Grèce, la Suisse a accepté de prendre des réfugiés mineurs. Elle a proposé son aide à Athènes, a déclaré la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter lors d’une rencontre des ministres européens à Zagreb, en Croatie vendredi dernier.

Fin 2019, le gouvernement grec a demandé un soutien à plusieurs pays européens – dont la Suisse. L’arrivée des premiers jeunes réfugiés n’est pas encore claire, car ils doivent encore être soumis à un examen.

L’accueil de réfugiés est précisément réglé par les accords de Dublin. Le transfert d’un mineur peut se réaliser avec une charge bureaucratique réduite, s’il a de la famille dans le pays d’accueil. La Suisse s’en tient à ces règles.

Les trois pétitionnaires ont une interprétation plus radicale des accords de Dublin. Selon eux, la Suisse est obligée d’accepter des enfants et des jeunes ayant des liens familiaux en Suisse compte tenu des conditions précaires des camps grecs.

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