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Attentats à Paris: le Conseil fédéral renonce à prendre de nouvelles mesures de sécurité

Le Conseil fédéral renonce à mettre en place de nouvelles mesures de sécurité à la suite des attentats parisiens. Le dispositif actuel suffit.

18 nov. 2015, 13:59
/ Màj. le 18 nov. 2015 à 16:09
Martin Dumermuth, Nicoletta Della Valle, Simonetta Sommaruga et Mario Gattiker en conférence de presse ce mercredi à Berne.

Le dispositif pour assurer la sécurité en Suisse après les attentats terroristes de Paris suffit pour l'instant. Le Conseil fédéral a renoncé à prendre de nouvelles mesures mercredi.

"Les actes commis à Paris sont inacceptables", a relevé devant la presse la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. Il serait toutefois faux d'y réagir par des mesures symboliques, les autorités doivent apporter une réponse politique raisonnable et se concentrer sur les mesures efficaces et nécessaires.

La Suisse va continuer à surveiller la situation de très près de manière à pouvoir réagir si nécessaire. Les autorités examinent la possibilité d'un soutien subsidiaire de l'armée aux gardes-frontière et de ressources accrues pour le Service de renseignement de la Confédération (SRC), l'Office fédéral de la police (fedpol) et le Département des affaires étrangères.

La Suisse ne semble toujours pas une cible directe des terroristes et il n'existe pas d'indice de lien entre les auteurs des attentats de Paris et la Suisse. Fedpol et le SRC continuent toutefois d'enquêter sur le sujet. Deux policiers suisses ont été envoyés pour soutenir les enquêteurs dans l'Hexagone.

Les gardes-frontière ont renforcé leur présence et mènent des patrouilles mixtes avec leurs collègues français. Les polices cantonales et communales ont accru leur présence et renforcé la surveillance des représentations diplomatiques françaises. La Suissesse blessée a pu être rapatriée de Paris, la hotline téléphonique du Département des affaires étrangères reste en fonction.

Flux de migrants utilisé

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) continue d'enregistrer de manière exhaustive et rapide les demandeurs d'asile. La situation est tendue sur ce front, a reconnu la présidente de la Confédération. Il serait toutefois faux de jeter un soupçon généralisé sur le flux des réfugiés dont une partie fuit justement la guerre et le terrorisme.

Il existe des indices que certains terroristes utilisent le flux de migrants pour arriver en Suisse. Le SEM transmet tous les dossiers de pays à risque comme la Syrie au SRC. Le risque zéro n'existe pas, mais aucun pays ne peut vaincre le terrorisme à lui tout seul. Les pays doivent unir leurs efforts et "chacun d'entre nous doit s'engager pour faire baisser la haine et la violence", a ajouté Mme Sommaruga.

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