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Attentats de Bruxelles: "dans une société ouverte, il n'est pas possible d'avoir une sécurité à 100%", annonce Ueli Maurer

Mercredi, Ueli Maurer a affirmé dans une interview qu'il n'était pas possible de contrôler les 700'000 personnes qui traversent les frontières quotidiennement. Après les attentats de Bruxelles, le conseiller fédéral exclu les contrôles systématiques au profit de l'observation des risques.

23 mars 2016, 11:51
Le conseiller fédéral Ueli Maurer favorise l'observation des risques. (archive)

La Suisse n'a pas l'intention de procéder à des contrôles systématiques aux frontières, malgré la menace terroriste et les attentats de Bruxelles. Interviewé mercredi par la RTS, le conseiller fédéral Ueli Maurer favorise l'observation des risques.

"On ne peut pas seulement augmenter le nombre des hommes, il faut augmenter l'observation des risques", affirme le ministre des finances, également en charge du Corps des gardes-frontière. Il estime qu'il n'est pas possible de contrôler les 700'000 personnes qui traversent les frontières chaque jour, même avec un appui de l'armée, et ajoute: "Dans une société ouverte, il n'est pas possible d'avoir une sécurité à 100%".

En novembre, suite aux attentats de Paris, les services de sécurité de la Confédération avaient renforcé les effectifs aux postes frontières. A la frontière franco-suisse, les gardes-frontière et les polices des deux pays avaient intensifié les contrôles. Les contrôles avaient été systématisés côté français, mais pas côté suisse.

Le Conseil fédéral avait par ailleurs estimé en décembre, dans le cadre de la crise migratoire, que la Suisse n'a pas besoin de réintroduire de contrôles à ses frontières. Les mesures appliquées par le Corps des gardes-frontière aux douanes ou les contrôles de personnes effectués en cas de soupçon policier sont suffisants pour faire face à l'immigration, selon lui.

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