Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Au chevet des migrants traumatisés

Depuis 25 ans, la Croix-Rouge suisse soigne des victimes de la torture et de la guerre, à Berne.

03 févr. 2020, 00:01
DATA_ART_13345839

Un réfugié sur deux arrivant en Suisse souffre de troubles post-traumatiques liés à la guerre, aux persécutions ou aux conditions de fuite. A Wabern, près de Berne, le Service ambulatoire pour victimes de la torture et de la guerre de la Croix-Rouge suisse (CRS), fondé il y a 25 ans, leur prodigue des soins pour qu’ils puissent retrouver santé, autonomie et dignité. Les explications de la directrice du centre, Manuela Ernst.

Les migrants qui débarquent en Suisse sont souvent terrorisés, brisés, traumatisés…

On estime, sur la base de plusieurs études internationales, que 40 à 50% des réfugiés qui débarquent en Suisse des régions en crise présentent des troubles post-traumatiques. Cela peut être pour des raisons de guerre, de torture, d’événements traumatiques subis durant leur fuite ou d’une combinaison de ces facteurs. Lors de la fondation de notre centre en 1995, une étude montrait déjà qu’un quart des réfugiés reconnus...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias