Laboratoire d'idées libéral, le think tank Avenir Suisse ne veut pas la mort de l'initiative populaire, mais la dépoussiérer, l'adapter. Il n'est pas le premier. Parmi les mesures phares proposées figurent une augmentation du nombre de signatures et un référendum obligatoire une fois la loi d'exécution de l'initiative mise sous toit aux Chambres fédérales.
L'initiative reste une institution en "laquelle nous croyons, nous tenons. C'est un indispensable pilier de la démocratie, mais un trublion, c'est sûr" , affirme Tibère Adler, directeur romand d'Avenir Suisse et co-auteur d'une étude sur le sujet.
Textes non conformes
Un constat: de plus en plus d'initiatives sont acceptées par le peuple. "Depuis 2004, environ 20% de succès. Ç a crée des problèmes" , relève Tibère Adler. En matière d'exécution notamment. Depuis 1994 et l'initiative des Alpes, "le combat continue après la votation" , constate-t-il. Lex Weber et immigration de masse en sont les deux exemples...