Brussels Airport pourrait devoir assumer les pertes liées au braquage de diamants survenu lundi sur le tarmac, peut-on lire jeudi dans les quotidiens belges "La Dernière Heure" et "Het Laatste Nieuws". Les résultats de l'enquête seront déterminants.
L'aéroport belge devra payer si les recherches prouvent qu'une faille dans la sécurité aéroportuaire a rendu l'attaque possible, selon Assuralia, l'Union professionnelle des entreprises d'assurances
Les braqueurs ont tout simplement pénétré sur le tarmac par une porte ouverte et n'ont eu qu'à couper une barrière de jardin pour arriver jusqu'aux diamants.
La sécurité était en outre quasi inexistante à ce moment-là à l'aéroport. A peine huit agents étaient présents au moment des faits, dont quatre qui étaient chargés de la sécurité du président croate alors en passage.
La société Brink's a indiqué mercredi avoir souscrit à une assurance couvrant ce type de faits, mais son assureur pourrait se retourner contre l'aéroport s'il s'avère qu'il y a eu des manquements en matière de sécurité.
Prouver le manquement
L'aéroport pourrait dès lors devoir assumer les pertes liées à ce braquage, sauf si un contrat exempt l'aéroport de toute responsabilité en cas de perte, expliquent les quotidiens.
Mais pour se retourner contre l'aéroport, "il faudra prouver qu'il y a eu manquement, et que ce manquement est à l'origine du dommage subi", souligne Wauthier Robyns d'Assuralia.