Les vols à basse altitude des vieux avions de type JU 52 constituent l'une des attractions du festival de musique militaire Basel Tattoo. L'un des appareils aurait toutefois volé trop bas cette semaine, ne respectant pas toutes les prescriptions. La police de Bâle-Ville a demandé des clarifications à l'OFAC.
L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) considère la démarche des forces de l'ordre cantonales comme une plainte. Il entend donc se procurer toutes les données disponibles sur ces vols. Un indice a déjà été transmis par la police bâloise, indique cette dernière mercredi.
L'Office fédéral de l'aviation civile ne sait pas encore quand toutes les informations seront en sa possession et quand il prendra sa décision, précise un de ses porte-parole. Le pilote court le risque d'être sanctionné s'il s'avère qu'il a bien franchi la limite fixée à 300 mètres. Les peines vont du blâme au retrait de la licence, en passant par une amende.
Du point de vue légal, aucune autorisation n'est nécessaire pour les vols qui s'effectuent plus haut que 300 mètres. En dessous de cette limite, l'accord de l'OFAC est nécessaire. Par précaution, l'office fédéral n'en accorde toutefois pas si l'appareil doit survoler une zone densément peuplée.
Les responsables du festival Basel Tattoo n'ont pas reçu le permis qu'ils demandaient pour des vols prévus à environ 200 mètres. La police cantonale n'avait pas donné son accord, après avoir pris connaissance de la position de l'OFAC.