La décision a été annoncée jeudi, suite à une période de négociations.
Cette mesure a été décidée pour contrecarrer le franc fort et les effets de la concurrence. Les coûts de l’entreprise devraient ainsi demeurer stables en comparaison avec ceux de la zone euro. L’entreprise, fournisseur de produits pharmaceutiques, exporte en effet plus du 90% de sa production. «Si le taux de change passe de 1,20 fr. à 1,40 fr. pour un euro et ce durant six mois consécutifs, la mesure décidée par BASF serait stoppée», précise le secrétaire régional d’Unia, Blaise Carron.