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Bébé mort-né, procès en appel

Le garde-frontière, condamné en première instance, à nouveau au tribunal.

06 nov. 2018, 00:01
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Le nouveau procès d’un garde-frontière condamné en première instance après la fausse couche d’une Syrienne lors d’un renvoi, en 2014, s’est ouvert, hier, devant le Tribunal militaire d’appel 2 à Zurich. La femme lui reproche d’avoir ignoré son état de santé.

N’importe qui aurait pu se rendre compte que je n’allais pas bien, a déclaré la mère du bébé décédé devant la cour. Des traces de sang étaient visibles sur ses pantalons blancs, selon elle. En outre, son mari et d’autres membres de la famille avaient, plusieurs fois, demandé de l’aide ainsi qu’une ambulance en raison de ses douleurs.

Le garde-frontière de 58 ans n’a rien remarqué de particulier chez la Syrienne lorsqu’il a pris la responsabilité du groupe, affirme-t-il pour sa part. Il n’a pas constaté d’agitation particulière, tout était calme, dit-il. Il a bien vu qu’une femme était étendue, mais ne s’est dans un premier temps pas rendu...

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