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Berne et Washington s'accordent sur certains principes fiscaux

Les banques suisses ne devraient pas être tenues de signaler nommément au fisc des Etats-Unis les clients américains non coopératifs, de fermer leur compte ni de procéder à une retenue fiscale. Washington et Berne ont publié jeudi une déclaration commune de mise en oeuvre de la loi fiscale américaine.

21 juin 2012, 15:25
Trois banquiers suisses sont inculpés d'avoir permis à des contribuables américains d'échapper au fisc.

Les Etats-Unis pourront de leur côté, au moyen de demandes  groupées, exiger une assistance administrative à l'encontre de ces  clients. D'autres assouplissements pour les établissements  financiers suisses, par exemple en matière d'identification des  clients existants en tant que citoyens américains seront aussi  instaurés.

Les détails seront négociés ces prochains mois. Auparavant, le  Conseil fédéral adoptera un mandat de négociation d'un accord  international, a indiqué le Département fédéral des finances.

La loi fiscale américaine dite FATCA doit permettre à Washington  d'imposer tous les comptes détenus à l'étranger par les personnes  soumises à l'impôt aux Etats-Unis. Elle exige en principe que les  établissements financiers étrangers concluent un accord avec le fisc  américain, les obligeant à transmettre des informations concernant  ces comptes.

Si le client ne donne pas son accord, la banque doit procéder à  une retenue fiscale égale à 30% du montant de tous les paiements en  provenance des Etats-Unis. Des simplifications peuvent toutefois  être prévues dans un accord international.

Selon la déclaration  commune, il est ainsi prévu que les assurances sociales, les caisses  de pension et les assurances-chose ne feront pas partie du champ  d'application de la FATCA.

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