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Bras de fer sur le financement de l’armée

Le Conseil fédéral serre la vis. Il estime qu’un plafond de dépenses de 5 milliards par an est incompatible avec le programme de stabilisation. Guy Parmelin fait le dos rond.

25 févr. 2016, 23:37 / Màj. le 26 févr. 2016 à 00:01
ARCHIV --- Ein FA-18 Kampfjet auf dem Flugfeld Payerne am 15. September 2015. Der Bundesrat hat am Mittwoch, 24. Februar 2016 die Vorarbeiten für eine neue Kampfjet-Evaluation gestartet. Das eigentliche Auswahlverfahren soll naechstes Jahr starten. Ab 2025 koennten die neuen Kampfjets Einsaetze fliegen. (KEYSTONE/Christian Brun) SCHWEIZ KAMPFJET EVALUATION

Le Conseil fédéral n’en démord pas: l’armée doit participer au programme d’économies de la Confédération. Le nouveau chef du Département fédéral de la défense Guy Parmelin a dû s’incliner. Il n’obtiendra pas le plafond de dépenses de vingt milliards de francs qu’escomptait l’armée pour les années 2017 à 2020. Le gouvernement a confirmé hier qu’il n’était pas possible d’aller au-delà de 18,8 milliards de francs dans le contexte actuel. Il en va de même d’une variante à 19,4 milliards de francs.

Le Parlement fait pourtant le forcing. En décembre, le Conseil national s’est prononcé pour un plafond quadriennal de vingt milliards, soit cinq milliards par an, dans le cadre du projet de développement de l’armée qui prévoit une troupe réduite à 100 000 hommes, mais mieux équipée. Le Conseil des Etats devrait lui emboîter le pas le 7 mars, pour autant qu’il suive l’avis de sa commission.

La pilule est...

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