C'est jour de fête aujourd'hui à Neuchâtel. Le nouveau président de la Confédération Didier Burkhalter est reçu en fanfare dans son canton. Il a intérêt à profiter de ce moment de réjouissances car l'année 2014 s'annonce chargée. Cela ne le rebute pas. Il aurait même voulu prolonger l'exercice. Interview.
On sait que vous auriez voulu être président pendant deux ans. Vous avez comme ça le goût du pouvoir?
Comme je n'ai pas réussi à avoir la présidence de la Confédération pendant deux ans, je la double pendant une année avec celle de l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (rires)! Soyons sérieux. Il est vrai que j'avais plaidé en tant que parlementaire pour une prolongation de la présidence car le système actuel est problématique pour les contacts internationaux. On le voit très bien avec l'Union européenne. Cela ne permet pas d'assurer un suivi idéal. Sur le plan...