Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Burkhalter tire un bilan positif du sommet sur la sécurité nucléaire

Le Sommet sur la sécurité nucléaire de La Haye (Pays-Bas) s'est achevé mardi. Le Conseiller fédéral Didier Burkhalter, qui a présidé aux discussions, en tire un bilan positif. Le président de la Confédération estime toutefois que beaucoup reste à faire, notamment en matière de désarmement.

25 mars 2014, 14:36
Didier Burkhalter a notamment insisté sur le lien entre sécurité nucléaire et désarmement.

Le président de la Confédération Didier Burkhalter a tiré un bilan positif du Sommet sur la sécurité nucléaire, qui s'est tenu lundi et mardi à La Haye, aux Pays-Bas. Il a toutefois estimé qu'il restait "beaucoup de travail", et appelé à s'attacher plus activement à la question du désarmement.

M. Burkhalter a dit souhaiter, dans son discours devant le plénum, que l'on prenne dorénavant davantage en compte les notions de désarmement nucléaire et de prolifération: durant ce sommet, il n'est pas question de désescalade, "alors que le lien entre sécurité et désarmement est absolument évident".

Il manque la ratification d'une trentaine de pays pour que l'amendement de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires (qui ajoute la protection des installations nucléaires), puisse entrer en vigueur.

La Suisse cherche à aider ceux qui le souhaitent dans ce sens, le but de Berne étant que la Convention puisse entrer en force en 2016, a indiqué M. Burkhalter, selon le texte écrit de son intervention.

La Suisse a signé l'amendement à la Convention et se trouve dans le peloton de tête en ce qui concerne la protection des matières nucléaires, a-t-il rappelé après son discours devant la presse helvétique.

La crise ukrainienne "inquiète"

A la question d'un journaliste demandant si la crise ukrainienne avait un effet négatif sur les questions nucléaires, le chef de la diplomatie suisse a répondu qu'en effet, il y avait de quoi être "inquiet".

Si l'on ne peut plus assurer la sécurité nucléaire de tel ou tel pays, cela met en danger le processus de désarmement nucléaire, a-t-il ajouté, faisant allusion au Mémorandum de Budapest.

Ce pacte, signé en 1994 par la Russie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, garantit "l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine", qui en échange accepte de retirer toutes les armes nucléaires déployées sur son territoire à l'époque soviétique.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias