Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Carburants: les prix de l’essence et du diesel à la hausse après les attaques en Arabie saoudite

Une attaque armée contre les installations pétrolières du gouvernement saoudien va impacter la vie de millions de Suisses. La production de brut a chuté, les prix ont pris l’ascenseur ce lundi et, forcément, cela va se répercuter sur le tarif à la pompe.

16 sept. 2019, 12:57
Les attaques en Arabie saoudite auront des conséquences très concrètes pour les automobilistes suisses (illustration).

La raffinerie gouvernementale saoudienne Aramco, la plus importante de la planète, a été frappée samedi par une attaque de drone. L’acte a été revendiqué par des rebelles yéménites Houthis, soutenus par l’Iran. Ils ont aussi visé le deuxième plus gros champ pétrolifère d’Arabie saoudite.

La production mondiale de brut a chuté de 6% d’un coup. Et, même si les Etats-Unis ont ouvert leurs réserves stratégiques pour éviter une flambée des prix, ceux-ci ont pris l’ascenseur lundi matin, d’abord sur les marchés asiatiques où les cours du pétrole ont pris 10%. Le baril de brent est passé de 60.29 francs vendredi à 66.55 francs lundi.

A lire aussi : Hydrocarbures: les cours du pétrole grimpent de 10% après les attaques en Arabie saoudite

Et cela impactera les tarifs à la pompe partout dans le monde, Suisse comprise. Certains experts craignent que cette hausse du brut n’atteigne les records de 1991, après l’invasion américaine en Irak, ou de 2001, au lendemain des attentats des tours jumelles à New York.

Hausse modérée

Selon le Blick, qui interrogé le patron de l’Union pétrolière suisse, l’essence et le diesel coûteront plus cher ces prochains jours. Une hausse que Roland Bilang prévoit «modérée», les coûts du transport du pétrole vers la Suisse étant en ce moment plutôt bas. Après une augmentation importante en début d’année, le prix moyen du sans-plomb s’est établi en Suisse aux environs d’1 franc 64. 

 

 

Le mazout de chauffage ne devrait, lui, pas être impacté par la hausse rapide du brut.

Jusqu’à 5 centimes en France

Chez nos voisins français, les experts sont un peu plus alarmistes. On parle ici d’une hausse de 4 à 5 centimes par litre à la pompe. Dans Ouest-France, Francis Duseux, président de l’Union française des industries pétrolières, rappelle que c’est inévitable. Les commerçants répercuteront inévitablement les hausses attendues sur le marché de Rotterdam qui alimente toute l’Europe.

Il ajoute encore que la situation pourrait durer. Il faudrait peut-être plusieurs mois pour qu’Aramco retrouve un rythme de production normal.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias