Le conseiller fédéral Ignazio Cassis, en charge des Affaires étrangères, et son homologue russe Sergueï Lavrov ont fait retomber un peu la tension sur l’affaire des espions russes. Le second a dit, hier, à Genève, que le dialogue devra se poursuivre.
«Nous avons constaté avec plaisir que la situation s’est améliorée», a dit, hier, devant la presse, le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Cruciale, une réunion a eu lieu, il y a environ deux semaines, à Moscou, entre le chef du Service de renseignement de la Confédération (SRC) Jean-Philippe Gaudin et ses homologues. Ce dialogue a permis de débloquer la question des accréditations de certains diplomates russes en Suisse.
Pour autant, Ignazio Cassis a réaffirmé à son homologue russe que «l’activité d’espionnage et de renseignement à l’intérieur de services diplomatiques n’est pas tolérée» par la Suisse. Et Sergueï Lavrov n’a pas caché, une nouvelle fois, son «étonnement» sur le fait...