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"Ce serait une vraie bêtise"

Le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann ne veut pas que l'Etat s'immisce dans la fixation des salaires.

07 nov. 2013, 00:01
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Dire oui à l'initiative "1:12 pour des salaires équitables" est un "mauvais choix" pour l'économie suisse. Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a répété son credo lundi soir, devant la Chambre de commerce et d'industrie Fribourg. Interview.

Vous avez été entrepreneur. Combien gagniez-vous à l'époque et votre salaire était-il dans la fourchette 1:12?

En tant que président du groupe Ammann, je gagnais à peu près le salaire d'un conseiller fédéral (réd: 445 000 francs par an). Les salaires les plus bas se situaient alors autour de 45 000 francs par an. Je vous laisse faire le calcul vous-même.

Vous arriviez à respecter le ratio 1:12. Pourquoi les autres entreprises n'y arriveraient-elles pas?

Il ne sert à rien de discuter d'une fourchette qui n'est absolument pas problématique pour les petites et moyennes entreprises (PME). Mes craintes concernent les grandes firmes internationales qui travaillent sur des marchés globaux où la concurrence est vive...

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