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Centres sociaux protestants inquiets pour les personnes précarisées

La complexification des démarches administratives pour les personnes précarisées inquiète les Centre sociaux protestants de Suisse romande. Toujours plus souvent, juristes et assistants sociaux travaillent ensemble pour démêler les dossiers.

13 mars 2012, 15:17
csp

Par crainte des abus, certaines administrations ont serré la vis. «Un nombre croissant de personne se trouvent démunies lorsqu'elles  doivent répondre à des demandes de l'administration. Elles se  tournent vers nous pour faire valoir leurs droits», a expliqué aujourd'hui devant la presse Alain Bolle, directeur du CSP Genève.

Le problème concerne surtout ceux qui se situent juste en-dessus  des barèmes de l'aide sociale. Ces personnes en difficulté, mais au  bénéfice d'un petit revenu, viennent chercher de l'aide auprès des  CSP qui doivent régler des dossiers de plus en plus complexes.

Besoins accrus

D'où le «sentiment», pour les CSP, que l'Etat se décharge de  certaines de ses tâches sur le secteur associatif privé. «L'Etat  doit maintenir une information de premier degré accessible. Car il y  a des besoins accrus», a ajouté Hélène Küng, du CSP Vaud.

Les quatre CSP romands - ceux de Vaud, Genève, Neuchâtel et Berne- Jura - ont dispensé en 2011 plus de 23'000 consultations. Les  consultations sociales, familiales et juridiques ne désemplissent  pas, ont répété les responsables cantonaux.

Récolte de fonds

Pour pouvoir continuer à répondre aux sollicitations, les CSP  lancent leur traditionnelle campagne de mars pour récolter de  l'argent auprès de la population. Cette campagne, intitulée  «Ensemble, nous pouvons changer la suite de cette histoire», se  déclinera sur les bus et les trams des transports publics.

Les quatre CSP disposent de budgets qui varient entre 6,6  millions pour Vaud et 3,6 millions pour Neuchâtel. Les subventions  publiques représentent 13% pour Genève et 35% pour Vaud, par  exemple. Mais elles ne suffisent pas: «Nous devons nous battre  chaque année pour trouver les moyens de mener notre action», a dit  Mme Küng.

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