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Cercles d’épargne entre amis

En dépit de ses banques, la Suisse voit la popularisation d’une pratique informelle grâce aux immigrants.

28 déc. 2018, 00:01
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Samuel* a 29 ans et travaille comme vendeur dans un magasin de vêtements à Berne. Malgré son modeste salaire, cet Erythréen, arrivé en Suisse il y a 7 ans, est propriétaire d’un vélo de course ultra-performant et d’un ordinateur dernier cri, et s’offre, parfois, un voyage avec décalage horaire.

S’il peut se permettre de faire ces achats conséquents, c’est que Samuel est membre – comme bon nombre de ses compatriotes, tous sexes et âges confondus d’un «uqub»: un cercle informel d’épargne.

Chaque mois, le jeune homme verse 200 francs dans un pot commun, qui viennent rejoindre les contributions (équivalentes) de quatre amies et trois amis. Concrètement, «nous nous retrouvons tous – avec l’argent – dans un restaurant, un bar ou chez l’un d’entre nous».

Chaque mois, à tour de rôle, c’est l’un des huit amis qui repart avec l’entier de la somme. Lorsque la boucle est bouclée, les jeunes...

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