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CFF: un café gratuit pour promouvoir les trains peu courus

Les CFF souhaitent que les trains circulant lors des heures creuses soient davantage utilisés par les passagers. Les CFF pourraient par exemple offrir un café aux usagers afin de les motiver à emprunter ces lignes.

21 déc. 2014, 13:24
Une meilleure répartition de la fréquentation pourrait freiner la hausse des prix.

Les CFF veulent motiver les usagers à davantage prendre le train dans les heures creuses. Cela aurait des effets sur les prix, selon le patron de l'ex-régie Andreas Meyer: une meilleure répartition de la fréquentation permettrait de freiner leur hausse.

"Si nous arrivons à mieux répartir l'occupation des trains, la hausse des prix sera moins importante ou moins fréquente", dit Andreas Meyer dans une interview à la "NZZ am Sonntag".

Café ou bon

Pour mieux remplir les trains aux heures creuses, les CFF pourraient aussi, outre par des incitations de prix, prendre des mesures moins conventionnelles. Et de lancer des idées: M. Meyer pourrait s'imaginer que les CFF offrent un café gratuit dans les trains peu courus ou un bon d'achat. Rien de concret encore, mais "nos réflexions vont dans ce sens".

Les clients vont également être rendus plus attentifs aux trains moins fréquentés sur le trajet choisi. La hausse de fréquentation se concentre sur quelques heures et quelques lignes. "Nous voulons contrer cette tendance", explique Andreas Meyer.

Pas de quoi stresser

Le patron des CFF ne veut en revanche pas entrendre parler de "stress dû à la densité dans les trains". Sur les grandes lignes, il y a à peine deux poignées de lignes avec une fréquentation plus qu'importante, selon M. Meyer. Mais bien des usagers ont l'impression de se trouver dans un train plein quand ils voient deux personnes assises dans chaque compartiment, détaille-t-il.

Andreas Meyer défend les dernières hausses de prix. Elles sont voulues: l'infrastructure et l'entretien coûtent davantage que ce qu'on pensait. Les prix des tracés ont augmenté d'un quart de milliard de francs en quatre ans, soit une hausse d'environ 50%. "Les prix ont été relevés, parce que la politique veut que les usagers participent davantage au financement", souligne M. Meyer.

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