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Changement climatique: un Suisse sur deux est prêt à remettre son mode de vie en question

Un Suisse sur deux est prêt à remettre son mode de vie en question en raison d'un changement climatique, selon une étude Univox. Une bonne partie de la population est également d'avis qu'il faut trouver des alternatives aux énergies fossicles d'ici 20 ans.

02 déc. 2018, 11:17
Si les émissions de CO2 ne diminuent pas, deux Helvètes sur cinq (41%) plaident pour une augmentation des taxes sur le CO2.

Pour un Suisse sur deux, le changement climatique (54%) est une raison suffisante pour remettre son style de vie en question. Si les émissions de CO2 ne diminuent pas, deux Helvètes sur cinq (41%) plaident pour une augmentation des taxes sur le CO2.

Seul un tiers (33%) se prononce contre une telle hausse, selon la dernière étude Univox publiée dimanche. La moitié de la population (49%) soutient aussi l’idée d’une obligation de remplacement des anciens chauffages à mazout par des systèmes de chauffage plus respectueux du climat moyennant un délai transitoire adéquat.

Alternative aux énergies fossiles

L’institut de recherche gfs-zurich publie son étude dimanche sur l’environnement au même moment où la 24e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques s'ouvre à Katowice. Les conseillers fédéraux Alain Berset et Doris Leuthard, qui font le déplacement en Pologne, s’engageront en faveur de l’adoption d’un dispositif détaillé.

Ils ont derrière eux trois Helvètes sur cinq (61%) qui sont d’avis que la Suisse devrait avoir trouvé des alternatives aux énergies fossiles d’ici 20 ans. Cela lui permettrait de rester sous la limite des deux degrés fixée dans l’Accord de Paris sur le climat.

Optimisme en recul

Mais leur optimisme lié à la réussite du tournant énergétique a nettement reculé en 2018, selon l'étude qui permet une comparaison annuelle. A l’intérieur de ses frontières surtout, la Suisse doit réduire ses émissions de CO2 et acheter au mieux une petite partie des certificats d’émissions à l’étranger (83%).

La population helvétique se veut volontariste. Elle perçoit les alternatives en vue de l’abandon des énergies fossiles et les mesures de protection du climat comme une chance de renforcer l’économie nationale et de la préparer à affronter l’avenir (63%).

Conscience environnementale

Les Suisses sont sûrs de faire mieux que leurs voisins. Plus de deux personnes interrogées sur cinq (44%) sont d’avis que leur comportement environnemental est supérieur à celui de la moyenne de la population suisse.

L’institut de recherche gfs-zurich a réalisé 1015 interviews par téléphone du 20 août au 7 septembre 2018. Le sondage est représentatif de la population adulte de Suisse alémanique et romande. L’intervalle de confiance de l’échantillon global est de +/- 3,1% pour un pourcentage de 50%.

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