Trop de personnes sont encore victimes de complications ou décèdent après avoir contracté une infection à l’hôpital ou en établissement médico-social (EMS) en Suisse. Près de 6% des malades sont concernés, selon une enquête officielle menée en 2017. Or entre 35 et 55% de ces infections, dites nosocomiales, pourraient être évitées.
Tel est le bilan tiré par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), deux ans après le lancement de la stratégie nationale «Noso» de surveillance, de prévention et de lutte contre les infections associées aux soins (IAS). «Il est impossible d’éviter toutes les infections, mais le potentiel d’amélioration est important», a déclaré Daniel Koch, responsable de la division des maladies transmissibles de l’OFSP, hier à Berne.
Les IAS se développent le plus souvent lors d’interventions chirurgicales, d’une pose de cathéter veineux ou de sonde urinaire ou encore après un placement sous respiration artificielle. Un malade peut aussi être exposé...