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Christoph Mörgeli estime n'avoir fait aucune faute

Licencié avec effet immédiat vendredi de l'Université de Zurich, Christoph Mörgeli estime n'avoir fait aucune faute.

22 sept. 2012, 12:24
Christoph Mörgeli, professeur titulaire et conservateur du Musée d'histoire de la médecine de Zurich, est licencié par l'Université avec effet immédiat.

Christoph Mörgeli estime qu'il n'a pas commis de faute dans ses rapports avec l'Université de Zurich. Il l'a dit dans une interview à la "Berner Zeitung" publiée samedi. Le Zurichois a été libéré par la Haute école de ses fonctions de conservateur du Musée d'histoire de la médecine.

Christoph Mörgeli rappelle avoir seulement relevé que l'Université elle-même a reconnu que le rapport d'évaluation de son supérieur, le professeur Flurin Condrau, touchait à son droit de la personnalité.

Il a également dit à l'époque qu'il serait obligé de déposer plainte pour violation du secret de fonction "si la direction académique ne prenait pas elle-même les devants", souligne l'historien de la médecine.

Contexte politique

Il reste convaincu que toute cette affaire a pour origine des motifs politiques. Les critiques liées à son comportement se résument à des péccadilles. Il aurait par exemple jeté du courrier dans une fausse corbeille ou trop peu participé à la vie de l'institut. "Mais je n'ai simplement pas le temps pour des discussions pendant la pause-café", ajoute-t-il.

Sur les reproches plus factuels, il reconnaît qu'on peut toujours mieux faire dans tous les musées. Il relève avoir été soucieux des deniers publics: "En tant qu'employé de l'Etat, je n'ai pas voulu décider périodiquement de réaménagements d'expositions pour des millions de francs".

Il n'exclut pas de revenir à sa place de conservateur. Interrogé sur le caractère réaliste de cette idée, il répond sans détour "Cela va de soi". Il explique travailler au Parlement avec de nombreuses personnes qui ne partagent pas ses opinions.

Lien de confiance rompu

L'Université de Zurich s'est séparée vendredi de M. Mörgeli, en tant que conservateur du musée. Elle a invoqué comme principale raison ses prestations jugées médiocres dans un rapport d'évaluation et le peu de renouvellement de l'exposition.

L'alma mater a en outre justifié sa décision du fait d'un rapport de confiance "irrémédiablement rompu". Depuis l'éclatement de l'affaire dans les médias, M. Mörgeli a lancé publiquement des attaques contre sa hiérarchie et accusé l'université de mobbing. Selon son recteur Andreas Fischer, un retour lui paraît impensable.

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