Via Sicura, c'est le programme d'actions de la Confédération qui vise à diminuer le nombre d'accidents sur les routes suisses. Adopté par le Parlement en 2012, entré en vigueur le 1er janvier 2013, il représente, pour beaucoup d'entre nous, l'obligation d'allumer ses phares, même de jour.
Mais c'est aussi toute un arsenal juridique répressif, comme la confiscation et la vente de votre véhicule ou des peines pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement en cas de faute grave.
C'est ce volet-là qui ne plaît pas à un collectif de citoyens emmené par le Valaisan Frédéric Gerster qui a créé une page Facebook "Via Sicura Comité d'initiative", pour dénoncer ce qu'il estime être un "groupement de lois qualifiées d'absurdes, même par la justice."
Selon les Radios régionales romandes, le collectif veut aujourd'hui franchir une étape supplémentaire et planche sur l'écriture du texte d'une initiative populaire qui permettrait aux citoyens suisses de se prononcer sur la question. L'objectif est de le déposer à la Chancellerie fédérale d'ici la fin de cette année. Il lui faudra ensuite récolter 100000 signatures pour que l'initiative aboutisse et soit soumise au peuple.
Si tout n'est pas à jeter dans Via Sicura, le collectif s'attaque en particulier à la séquestration des véhicules et aux peines de prison, qu'il juge disproportionnées.