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Climat: douze activistes seront jugés début janvier à Lausanne

En janvier, douze activistes devront répondre de leurs actes devant le Tribunal de police de Lausanne. Les militants étaient entrés dans les locaux de Credit Suisse à Lausanne pour une occupation pacifique.

28 nov. 2019, 16:03
/ Màj. le 28 nov. 2019 à 21:22
Les militants seront jugés à Lausanne.

Douze militants pro-climat comparaîtront début janvier au Tribunal de police de Lausanne pour une action dans les locaux du Credit Suisse en novembre 2018. Ils seront défendus bénévolement par treize avocats et soutenus par une dizaine de témoins.

Le procès est programmé du 7 au 9 janvier avec une lecture du verdict le 10, annoncent jeudi les militants dans un communiqué. Pour assurer leur défense, ils ont fait appel à des avocats «convaincus du bien-fondé de leur démarche». Parmi ceux-ci figurent par exemple des anciens bâtonniers, Christian Bettex et Antonella Cereghetti, ou le député des Verts Raphaël Mahaim.

Les activistes voulaient aussi faire appel à une dizaine de témoins, des figures de la lutte contre le réchauffement climatique comme le Belge Jean-Pascal Van Ypersele, ancien vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le président du tribunal a toutefois refusé de les entendre, à l'exception du prix Nobel de chimie Jacques Dubochet.

Dans les locaux de Crédit Suisse

L’action des militants date du 22 novembre 2018, lorsqu’ils étaient entrés dans les locaux de Credit Suisse à Lausanne pour une occupation pacifique d’une heure et demie. Déguisés en joueurs de tennis, ils avaient voulu dénoncer «l’hypocrisie» d’une banque qui s’associe, dans ses campagnes, à l’image positive de Roger Federer tout en menant une politique d’investissement jugée «néfaste» pour l’environnement. Cette action s’était également tenue à Genève et Bâle.

Les militants impliqués à Lausanne ont été condamnés, par ordonnance pénale, à 30 jours-amende avec sursis pendant deux ans et à des amendes de 600 francs chacun (convertible en 20 jours de prison). Ils ont fait opposition à cette condamnation, d’où le procès qui se tiendra en janvier devant le Tribunal de police.

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