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Climat: une pétition de collégiens fribourgeois vise à interdire l’avion des voyages d’étude

Dans la continuité de la grève du climat, des étudiants fribourgeois ont lancé lundi une pétition visant à bannir l’avion des moyens de transport utilisés lors de voyages d’étude.

22 janv. 2019, 08:00
Pour les étudiants fribourgeois, la jeunesse «ne peut pas se plaindre de l’inaction de notre société face au problème climatique si nous n’agissons pas nous-mêmes.» (Photo d'illustration de la grève du climat)

Vendredi, environ 22’000 étudiants, écoliers et apprentis suisses ont répondu à l’appel d’une grève du climat dans quinze villes du pays. La première idée de mesure concrète pour lutter en faveur du problème climatique a été proposée lundi par cinq étudiants de collèges de la ville de Fribourg, selon les informations récoltées par la RTS et La Liberté.

 

 

Il s’agit d’une pétition qui demande l’interdiction de prendre l’avion lors des voyages d’étude, à partir de l’année scolaire 2019/2020. Son but premier: tenter de diminuer l’impact des collèges sur le climat. Et montrer que la manifestation de vendredi ne constituait pas une excuse pour ne pas aller en classe.

Mieux vaut partir en train

Dans un communiqué, les initiateurs de la pétition incitent les organisateurs à préférer le train à l’avion. «L’avion nous permet d’aller plus loin que le train, il est vrai, mais son coût écologique est bien plus élevé. Il faut se poser les bonnes questions, quel est le but d’aller très loin? Sommes-nous obligés de faire des milliers de kilomètres pour qu’un voyage d’étude soit réussi? N’y a-t-il pas assez de destinations belles et intéressantes atteignables en train?»

Pour ces jeunes, les voyages d’étude, durant seulement quelques jours, ne doivent pas avoir «un fort coût écologique.»

La jeunesse veut agir

Le but de la pétition est aussi politique. Par des petites actions similaires, les étudiants fribourgeois comptent ainsi lancer un message aux dirigeants politiques et à la population. Pour eux, la jeunesse «ne peut pas se plaindre de l’inaction de notre société face au problème climatique si elle n’agit pas elle-même.»

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