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Colombiens accusés par le Ministère public pour trafic de cocaine

Deux Colombiens ont été mis en accusation par le Ministère public de la Confédération (MPC)pour un trafic de 660 kilos de cocaïne via des cartons de bananes. L'organisation en question disposait d'une logistique commerciale et financière sophistiquée, selon le MPC.

22 mars 2012, 14:57
Proces aux asssises de quatre trafiquants dominicains de cocaine


Neuchatel le 5 juin 2007
Photo R Leuenberger

Ce réseau mis au jour fin 2005 acheminait en Suisse de la cocaïne d'Amérique du Sud cachée dans le double-fond de cartons de bananes.  Plusieurs cantons et le MPC ont ouvert des enquêtes pénales. A  l'heure actuelle, des jugements cantonaux ont été rendus et sont  pour partie entrés en force, a indiqué jeudi le MPC.

Celui-ci estime que l'un des Colombiens occupait une position-clé  au sein de l'organisation en tant que responsable des affaires en  Suisse. Le second prévenu était apparemment son homme de confiance.  Signalés au plan international aux fins d'arrestation, ils ont été  appréhendés en Espagne et extradés en Suisse en août et en septembre  2010. Ils se trouvent depuis en détention.

Le MPC reproche aux prévenus d'avoir participé en 2004 et 2005 à  l'importation et à la distribution de quelque 660 kilos de cocaïne  en Suisse. La marchandise était acheminée de Colombie en Belgique  par voie maritime avant d'être transportée par camions en Suisse,  puis remise à divers destinataires en Suisse et en Italie.

Livraisons-tests

Selon l'acte d'accusation, des livraisons-tests de bananes ont eu  lieu en 2006 et 2007 dans le but d'importer à nouveau des quantités  substantielles de cocaïne en Suisse selon la méthode décrite, bien  que par d'autres routes. En outre, le MPC fait grief aux deux  Colombiens d'avoir blanchi, entre 2004 et 2006, un demi-million de  francs.

Dans les cantons du Tessin, de Saint-Gall et de Zurich, des  personnes travaillant pour ce réseau ont déjà été condamnées à des  peines de plusieurs années. Les deux Colombiens, eux, devront  s'expliquer devant le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone.


 

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