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Commerce Suisse liste sur Facebook les produits moins chers en Suisse

Une page Facebook liste tous les produits qui coùtent moins chers en Suisse qu'à l'étranger. L'association Commerce Suisse qui en est responsable.

31 oct. 2012, 16:26
Panier de supermarché

Commerce Suisse veut tordre le coup à l'idée selon laquelle les produits coûtent plus cher en Suisse qu'à l'étranger. A cet effet, elle liste sur le réseau social Facebook les articles dont le prix est inférieur sur les rayons helvétiques.

Directeur de Commerce Suisse, l'association faîtière des importateurs et commerçants de gros, Kaspar Engeli, ne cache pas le sentiment d'irritation qu'il a pu ressentir à la lecture de nombreux articles de journaux recensant les produits moins coûteux à l'étranger qu'en Suisse. Or, selon lui, la vigueur du franc est la conséquence de problèmes structurels à l'étranger.
 
De l'avis de M. Engeli, la Suisse ne peut pas résoudre ces problèmes. Avec sa "liste blanche", Commerce Suisse entend démontrer que la Suisse peut aussi afficher des prix attrayants. Et le directeur de Commerce Suisse de citer en exemple l'électronique de loisirs, le café, des épices ou certains produits issus de la filière biologique.
 
Les produits sont plus chers en Suisse, en raison de prescriptions inutiles en matière de déclaration. Le marché helvétique est trop petit pour présenter de telles exigences aux grands fabricants étrangers. En dépit de l'attrait du tourisme d'achats, M. Engeli s'est dit favorable au maintien de la franchise en douane de 300 francs pour les marchandises achetées par des particuliers à l'étranger.
 
Plus de libéralisme
 
Les prix plus élevés en Suisse reflètent aussi souvent le niveau des salaires helvétiques ainsi que la politique tarifaire définie par les fabricants étrangers. A l'image des partis bourgeois et d'autres associations faîtières, Commerce Suisse exige notamment l'application sans exception du principe dit du Cassis de Dijon, la libéralisation des importations parallèles, la suppression d'obstacles techniques et de subventions ainsi que plus d'accords de libre échange.
 
Mais M. Engeli est opposé à la demande du Parti socialiste de renforcer la loi sur les cartels, jugeant la proposition difficile à appliquer. Son successeur à la direction de Commerce Suisse, le vaudois Jean-Marc Probst, estime pour sa part que les entreprises vont continuer de délocaliser en Asie. A ce titre, la Chine pourrait offrir de belles opportunités aux produits suisses, pour autant qu'un accord de libre échange soit conclu.
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