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Conseil fédéral: pas de nouveau mandat pour Schneider-Ammann en 2019

Dans une interview à la NZZ, Johann Schneider-Ammann a annoncé qu'il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat au Conseil fédéral en 2019. Le chef de l'économie de 66 ans emboîte le pas à sa collègue Doris Leuthard qui a fait la même annonce en juillet dernier.

27 avr. 2018, 07:36
Johann Schneider-Ammann est entré au gouvernement pour aider à assurer le plein-emploi dans le pays, maintenir l'industrie en Suisse et soutenir son parti.

Johann Schneider-Ammann ne briguera pas un nouveau mandat de conseiller fédéral. Dans une interview accordée vendredi à la NZZ, le chef de l'économie affirme avoir "un point de repère clair, à savoir la fin de la législature en 2019". Car celle-ci sera sa dernière.

Des spéculations sur son éventuel retrait du Conseil fédéral occupent régulièrement politiques et médias. Mais rien ne semblait certain jusqu'à aujourd'hui. Le libéral-radical emboîte ainsi le pas à sa collègue Doris Leuthard (PDC) qui a fait la même annonce en juillet dernier.

Agé de 66 ans, Johann Schneider-Ammann est entré au gouvernement afin d'aider à assurer le plein-emploi dans le pays, pour maintenir l'industrie en Suisse et soutenir son parti. Aujourd'hui, l'emploi se porte mieux que jamais, l'industrie est forte et le PLR a le vent en poupe, se félicite-t-il dans un rapide bilan.

Depuis 2010 au gouvernement

Johann Schneider-Ammann siège au Conseil fédéral depuis 2010. Il y a remplacé un autre libéral-radical Hans-Rudolf Merz. Ingénieur en électricité de formation, diplôme obtenu à l'EPFZ, le ministre est resté fidèle à son département de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) tout au long de son passage au gouvernement. Il a dirigé le pays en 2016, selon le tournus en vigueur.

Une de ses plus grandes fiertés est la conclusion d'un accord de libre-échange avec la Chine, en vigueur depuis juillet 2014. Mais il a dû aussi s'attaquer à de nombreux dossiers impopulaires, y compris la réforme agricole en cours qui a fait monter au créneau l'Union suisse des paysans (USP). Et nombreux sont ceux, y compris des rangs de la droite, à lui reprocher une certaine passivité durant les années de crise.

 

 

Symbole de son malaise face aux médias et de ses difficultés dans l'art oratoire, la fameuse allocution du président de la Confédération à l'occasion de la journée des malades restera dans les mémoires. D'un air lugubre et sur un ton mécanique, il a déclaré: "Le rire, c'est bon pour la santé!". De Berne à Washington, en passant par Paris, les commentateurs s'en sont donnés à coeur joie.

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