A l'heure où la Suisse vient de dire non à une immigration massive, le copilote éthiopien d'un Boeing 767 300 n'a pas hésité à faire de cet appareil et de ses 202 passagers les instruments de son plan en vue de requérir l'asile politique. " Pas sûr qu'il parte avec de bonnes chances ", ne pouvait s'empêcher de considérer le conseiller d'Etat Pierre Maudet à l'heure du dénouement de l'événement, qui a partiellement paralysé, hier matin, le trafic aérien à l'aéroport de Genève-Cointrin.
Le délit de "détournement d'avion" n'est pas formellement défini dans le droit suisse, où il s'assimile "à une prise d'otages, qui est passible de vingt ans de privation de liberté, ce qui constitue une des peines les plus graves ", renchérissait le procureur général genevois Olivier Jornot.
Plan d'amateur
Le déroulement des opérations donne à penser que ce navigant, non armé et qui a déclaré " craindre...